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Novembre, avec l’arrivée de l’automne et le changement de temps, nous incite à l’intériorité. Agni, le feu de l’action, des enfants, des projets, des vacances, … fait place à Soma, l’être, la découverte de soi à travers le reflet de la lune.

L’été et les activités sous le soleil sont terminés. Pour la nature, c’est une période de silence, le temps d’un bon repos et d’une intégration pour préparer le printemps prochain.

Le 11 (novembre), où un 1 reflète l’autre, nous montre cette introspection. Nous avons la possibilité de regarder à l’intérieur et d’aller vers l’intérieur. Dans le silence, nous faisons écho à ce que nous avons fait, réalisé, dit et pensé, ce qui permet l’intégration.

Comme toujours, nous pouvons choisir de “l’aimer” ou non. Si nous ressentons une tension face à ce silence, nous réagirons par notre propre bruit, en le couvrant, en luttant contre le vide, en évitant d’écouter et de réfléchir sur le passé, ne pouvant ainsi pas intégrer l’expérience et les leçons qu’il comporte.

C’est ainsi que nous continuons à répéter l’indésirable, tombant dans la perte de sens, la dépression, l’ennui et la paresse.

Au lieu de révéler des facettes cachées à explorer, le miroir devient une boucle destructrice.

Lorsque nous nous écoutons nous-mêmes, la communication avec les autres peut devenir plus subtile ; nous écoutons l’autre aussi. Une fois encore, nous avons la possibilité de nous ouvrir et d’accepter de nouvelles réalités en dehors de la nôtre. Nous avons la possibilité de réaliser que nous filtrons tout ce qui vient à nous à travers les lentilles de notre histoire, de notre biographie et de nos relations. C’est quelque chose qui nous limite et qui limite nos expériences de vie.

Cette année étant un 7 (2+0+2+3), novembre porte plus que jamais la qualité du silence à travers le chiffre 9. 11+7=18=9. C’est un silence féminin, nourrissant, englobant, inclusif, qui imprègne tous les aspects de la vie. Nous avons de bonnes occasions de retourner à la maison de notre cœur et de nous abandonner aux cycles de la vie, de nous détendre et de trouver la paix. Lorsque nous sommes ainsi connectés à notre centre, les autres peuvent trouver en nous le miroir du 11, être inspirés et s’en inspirer au lieu de réagir pour se défendre.

C’est ainsi que le 11 devient le nombre ultime de la spiritualité, nourrissant la vie de notre esprit, honorant la vie et manifestant l’intégrité.

Toutes les autres options nous amènent à un 2 négatif, synonyme de séparation, de conflit et d’un manque forcé d’intégrité, car nous devons justifier nos choix stratégiques.

Dans les écritures védiques qui relatent les mythes des dieux de l’Inde, l’interaction entre Agni et Soma est décrite comme la nature même de l’univers, où la vie se nourrit de la vie. Il est dit que l’univers a un triple aspect : le dévoreur, le dévoré et leur relation, qui est le “Yajna”.

Dans ce processus, le “principe Agni-” représente le “mangeur”, tandis que le “principe Soma” représente la “nourriture” qui alimente l’Agni. Agni est le feu et Soma l’offrande, et Agni dévore Soma. Agni est l’agent qui provoque le changement, et Soma le soutient. La nature d’Agni est de s’étendre et de prendre le dessus, et celle de Soma est de se contracter, de se consolider et de disparaître. Agni prend le dessus ; Soma est dévoré. Agni est le souffle chaud de l’extérieur ; Soma est le souffle frais de l’intérieur. Agni est le jouisseur, et Soma est ce qui est apprécié. Soma est la nourriture qui alimente Agni, la faim dans nos ventres. Saisir, s’emparer est Agni ; ce qui consolide et préserve est Soma. La combustion est Agni ; la fluidité dans tous les aspects de la vie est Soma.

Il est facile de constater que notre culture privilégie de plus en plus Agni et épuise Soma.

Mais Soma et Agni travaillent ensemble pour soutenir et faire avancer la vie. C’est ainsi que la continuité et l’évolution de la vie sont assurées. Il est impossible de dire si la nourriture est plus importante que le mangeur, le combustible plus important que le feu, ou la substance plus importante que l’action. Le feu et l’offrande sont tous deux essentiels l’un à l’autre. Ils proviennent tous deux de la même racine et sont les aspects essentiels de Yajna et de toute vie, car Yajna est le processus qui le permet.

Honorons la fin d’un cycle. Il y a beaucoup de fins et beaucoup de débuts. Novembre et le chiffre 11 sont la fin d’un cycle que nous pouvons soutenir et accompagner si nous sommes capables de percevoir l’importance de Soma. Vivre cette période consciemment et entièrement signifie honorer et promouvoir l’alimentation de l’Agni et l’interaction sans fin de la vie.

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