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En octobre, nous avons parlé de l’éloge de la limite. C’est en acceptant la limite et aussi nos limites, que nous pouvons toucher l’illimité. Le problème est que nous résistons à cette limite car elle est très souvent douloureuse. Accepter la limite, c’est accepter la séparation et toutes les blessures du passé liées à ce sens de séparation. C’est aussi toucher une grande insécurité en réalisant que nous sommes finalement complètement seul(e)s. Cette insécurité étant la porte pour accéder à une confiance profonde.

Si nous n’acceptons pas la limite, le plus souvent en la jugeant abusive, nous ne pouvons pas jouir des qualités du nombre 11. Nous tombons dans ses travers qui est d’utiliser la spiritualité pour nous éviter encore une fois de plus et de courir après une version de nous parfaite, aimée et protégée, qui ne souffrira plus de la séparation.

Nous courrons inconsciemment après une version idéale de nous-même. Notre chemin spirituel, notre pratique, notre discipline, deviennent un contrôle justifié sur notre vie car c’est pour une cause lumineuse. Nous courrons après un idéal, nous ignorant au passage, et nous devenons spécial car seulement nous, ressentons et avons accès à cette mission de vie. C’est l’égo spirituel qui se nourrit de ce but à atteindre qui doit être validé par les autres. Ceux qui ne sont pas ébloui par cette lumière deviennent nos ennemis, ceux qui ne comprennent pas. Sans l’acceptation de la limite, le 11 devient une trance qui est très difficile à stopper. Tout miroir que m’amène la vie est écarté intelligemment!

La stratégie opposée est de rester dans l’ombre, dans un coin, alimentée par une paresse et une vitalité gaspillée dans la négativité ou la distraction. Dans ce scenario, l’existence même est l’ennemie !

En nous prenant au sérieux, la vie perd sa simplicité et sa saveur, nous enlevant la chance d’être à jamais satisfait(e). Quand une mission (un projet) s’épuise, nous devons trouver très vite un autre cheval de bataille.

Dans cette quête de pouvoir, nous devenons plein d’orgueil, pour couvrir une honte bien enfouie qui est celle de ne pas être suffisant(e), avec en plus la honte de savoir qu’on se manipule et qu’on manipule les autres.

Le 11 nous invite à reconnecter à l’intention originelle (1) de tout chemin spirituel: de retrouver l’unité et notre unicité, de découvrir que bien que la séparation soit douloureuse (2), elle est la condition pour être en relation et pour retrouver cette connection oubliée (11). Le 11 mêle la tristesse et la joie, la douleur et le plaisir, comme une danse qui amène à l’extase du moment présent.

Le 11 nous invite à écouter la simplicité de nos besoins et de les honorer. Nous sommes unique, et c’est à travers nos limitations et nos besoins que nous découvrons cette unicité et notre propre rythme. Écouter nos besoins nous connecte directement à nos blessures d’enfance (quand nos besoins n’ont pas été remplis) et à nos compromis vis-à-vis de nous-même (quand c’est plus “confortable” d’ignorer nos besoins pour ne pas décevoir, ne pas être jugé(e), et continuer à être aimé(e) pour qui nous ne sommes pas).

Écouter ce qui est en vie en nous est l’occasion de reprendre la responsabilité de nos vies et de ne pas cultiver une attitude de victime. C’est l’occasion de reconnecter à l’intelligence du corps et à ses cycles, en syntonie avec une sagesse ancestrale et les cycles universels.

Ignorer nos limitations nous oblige à être spécial(e) et automatiquement à juger l’extérieur, à se comparer, et à entrer en compétition. Nous perdons le juste rythme et pouvons même faire l’expérience d’un “burn-out” spirituel. Le sentiment d’avoir tout essayé et tout fait sans voir d’amélioration sont justes les signes de cet égo spirituel toujours plus contrôlant.

Accepter notre unicité (1) nous permet de nous reconnecter à notre essence, qui est d’être au service de l’instant et d’honorer ce flux de vie qui passe en nous. Dans cette écoute profonde, l’autre est automatiquement inclus. C’est le paradoxe du 11 ! En étant moi-même (1), je te laisse la liberté d’être toi-même (1). Nous devenons des miroirs bienveillants les uns pour les autres. Nous apprenons et nous grandissons de notre unicité respective.

« Quand le fini exalte l’infini, l’infini exalte le fini. C’est une simple loi du donnant-donnant. »

– Yogi Bhajan

KRIYA & MEDITATION

Méditation pour la positivité SO HUNG, 11 à 31 min.

Connectez-vous à l’infini et développez la confiance.

Expérimentez votre transe spirituelle et réveillez votre esprit endormi, environ 31 min.

Développez votre sensibilité et votre perception de votre unicité.

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