Skip to main content

DIEU M’A REGARDÉ,
ET JE ME SUIS DIT,
« IL N’Y A QUE MOI »,
MAIS J’AI RÉALISÉ QUE C’ÉTAIT SUFFISANT.

11, c’est aussi 2 (1+1), l’esprit négatif.

L’esprit négatif nous donne la capacité de nous protéger contre les dangers et les menaces. Il sécurise le voyage de l’âme dans cette vie. Il est branché sur les mémoires collectives inconscientes et nous donne la capacité de nous protéger en nous branchant sur les ressources inconscientes accumulées au cours de l’évolution humaine. 

Au niveau physique, la partie de notre système nerveux reliée à cette connaissance instinctive est le système nerveux autonome.

Lorsque nous sommes enfant (de 0 à 7 ans), nous structurons notre système nerveux autonome en fonction des circonstances (cela commence déjà dans le ventre de notre mère). Si l’intensité de notre vie compromet notre sécurité, nous disons NON à la vie (esprit négatif), et notre système nerveux se fige.

En répétant les mêmes situations et réactions dans notre enfance, nous verrouillons notre système nerveux dans des réponses de stress spécifiques pour limiter l’impact de notre environnement et de nos relations sur nous. Cela nous permet de survivre, et nous n’avons pas le choix, mais nous devons aussi fermer une partie de nous-mêmes pour nous adapter à ces mécanismes de défense et à ces stratégies que nous appelons notre névrose, qui nous donne un sentiment de contrôle. 

Selon le contexte familial et le niveau d’écoute et de compassion de nos parents, nos blessures et nos traumatismes (et les stratégies pour y faire face) laissent en nous des marques différentes, certaines plus imprimées et destructrices que d’autres. 

Ces parties figées sont des réservoirs d’énergie sexuelle et créative qui attendent qu’on les embrasse. Souviens-toi de toi, enfant, avant de devoir fermer et contracter le jus de vie que tu incarnais, ton espièglerie et ton innocence.

En tant qu’adultes, conserver ces mécanismes de défense signifie que nous nous protégeons contre nous ! 
Pour la plupart d’entre nous, aucun danger extérieur ne vient compromettre notre sécurité. Mais notre esprit perçoit encore ces souvenirs douloureux de la fille ou du garçon de 3 ou 5 ans que nous étions. Lorsque la vie déclenche ces souvenirs, nous la considérons comme une menace et brandissons l’épée.

Pour notre esprit, c’est un « endroit » à éviter et où il ne faut plus aller. Ces « lieux » figés limitent notre capacité à recevoir la vie et à nous y projeter. Ils résument le « JE NE SUIS PAS SUFFISANT » (pour recevoir l’amour) vécu dans notre enfance.
Pour nous reconnecter à ce champ infini de possibilités dans notre vie, pour refléter son potentiel et le manifester, nous avons besoin d’un contenant clair pour les recevoir. Nous devons savoir clairement d’où nous venons (connexion à notre lignée familiale) et qui nous sommes de l’intérieur. Un sens clair de l’identité est notre récipient où l’alchimie peut se produire. La spiritualité n’est pas là pour nous donner une identité ; la spiritualité est là pour renoncer à notre identité, mais d’abord, il nous en faut une.

Nous devons nous incarner pleinement et accepter la douleur de la séparation d’avec les autres pour retrouver les parties séparées en nous. 

Nous devons assumer la responsabilité de notre vie, de nos choix et de nos relations, trouver un emploi, subvenir à nos besoins financiers, prendre soin de nous et de notre famille, et défendre nos valeurs…. 

Sur le tapis de yoga, cela se produit lorsque nous acceptons la douleur physique. Le prana ne circule pas là où nous bloquons la vie, et cette congestion génère de la douleur. Sans être connecté au niveau physique et à nos sensations, le yoga ne nous aide pas !

Se brancher sur cette source infinie d’énergie sexuelle et créative sans cette identité définie, qui donne des limites et un contenant pour digérer ces nouvelles informations, pourrait devenir toxique et générer de la confusion. Nous ne devenons pas des yogis mais des yoyos, passant d’un excès d’excitation à la fatigue et à l’engourdissement, luttant pour intégrer l’impact du trop plein. Ce « trop » d’expérience spirituelle peut être traumatisant car notre système nerveux perçoit ce qui se passe comme une menace. Nous pouvons même tomber dans la psychose. Toute drogue, même « naturelle », augmentera cette tendance. 

Aujourd’hui, notre sens de l’identité est fragile car il est principalement basé sur l’extérieur et n’émerge pas de l’intérieur. Nous rivalisons sur les médias sociaux pour obtenir de l’attention et de la validation, nous comparons et nous construisons une identité basée sur des critères externes. Cela nous donne l’illusion d’appartenir à un groupe et couvre notre peur de la séparation. Mais cette identité ne peut pas être le creuset où nous retenons la lumière libérée par nos parties oubliées.

Nous devons retourner à nos racines et construire un sentiment de soi profondément lié à nos lignées de sang. Nous devons oser être, jouer dans la Maya, être un roi ou une reine ; ensuite, nous pourrons y renoncer (ce qui signifie lâcher l’attachement et l’identification) ! Nous aurons alors quelque chose à sacrifier. 
Sans cela, nous abusons de la spiritualité pour exister, et ce n’est jamais suffisant !
Nous avons besoin d’une identité stable et forte et d’un système nerveux stable pour recevoir l’inconnu, le digérer dans notre vie et servir les autres.
NOUS AVONS BESOIN D’UN SYSTÈME NERVEUX STABLE POUR ACCEPTER D’ÊTRE VU PAR DIEU ET CESSER DE NOUS CACHER !

MÉDITATION

L’estime de soi

Leave a Reply

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.