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Mon corps physique, mon guide vers mon moi créatif !

En mai, numéro 5, la nature se réveille et les bourgeons fleurissent. C’est une manifestation de couleurs et de variété. Tout change et se transforme. La nature ne sait pas ce qui va survivre et pourtant elle met tout son engagement à nourrir chaque partie de la création. Une chance est donnée à tous.

C’est un message fort pour nous, car nous bloquons parfois une initiative parce que notre esprit nous dit « ça ne marchera pas ». La nature donne toujours une chance, même s’il y a peu d’espoir.

Le numéro 5, le corps physique, se réveille également après le long hiver. Il y avait peut-être des signes en avril, mais c’était encore incertain. Maintenant, en mai, nous ne pouvons plus nous cacher et faire des compromis. Les changements survenus pendant l’hiver se manifestent ; la façon dont nous avons vécu pendant les mois d’hiver, la façon dont nous nous sommes nourris et ce que nous avons essayé d’ignorer ou de remettre à plus tard sont maintenant éclairés par une lumière intense et évidents pour nous. Un cliché est de penser à nouveau à notre corps en bikini !

Le 5 est la flexibilité et la manifestation, et il nous enseigne que tout ce que nous faisons et pensons remontera un jour à la surface. Si ce n’est pas le cas, cela reste bloqué. Dans notre corps, c’est souvent un blocage, une douleur, et quelque chose qui crée un malaise dans notre mouvement. Nous sommes habitués à tout résoudre par le mental et à créer des schémas de contrôle basés sur nos croyances au lieu d’écouter notre corps.

Plus que jamais, il est temps de se connecter à notre corps physique et à toutes ses parties, de poser des questions et d’attendre ses réponses.

Nous pouvons le faire simplement en nous tenant debout, les yeux fermés, et en préparant notre esprit à écouter notre corps sans trouver de solutions ni tirer de conclusions hâtives. Très souvent, notre attention se porte là où les idées préconçues de notre esprit nous amènent, c’est-à-dire généralement là où nous ressentons l’inconfort, la douleur ou le blocage, en essayant d’y trouver une solution et de le régler.

Au lieu de cela, nous pouvons simplement demander à notre corps où il a besoin de notre attention, et nous pourrions être surpris par le retour d’information. Notre corps est systémique, contrairement à notre esprit qui a tendance à être linéaire et polarisé. Le corps peut nous inviter à écouter les parties qui sont liées aux sensations plus grossières de la douleur que nous ressentons ailleurs.

En restant sur place, en contemplant ce à quoi notre corps nous invite, nous pouvons alors simplement faire confiance à la sagesse de notre corps pour se réorganiser et accompagner son processus avec respect et compassion. Nous ne nous connectons pas au corps pour corriger ses défauts ; nous nous connectons à lui pour lui demander où porter notre attention (c’est ce que nous entendons par « poser des questions ») et comment il veut bouger pour déclencher un processus spontané de guérison et d’auto-développement ! Il peut s’agir de mouvements spontanés que le corps fait en réaction à notre attention, comme une réponse à nos questions.

En nous entraînant à nous connecter ouvertement à notre corps, nous ouvrons de nouvelles voies, nous rappelons notre curiosité et notre sensibilité aux sensations, aux émotions et aux impressions de la nature et des autres. Nous cultivons la spontanéité et nous retrouvons l’artiste qui est en nous, devenant ainsi les créateurs de notre vie et de notre avenir.

Cette exploration de soi nous prépare à un nouveau processus d’apprentissage. Le corps physique devient notre professeur et nous réalisons que nous pouvons apprendre de tout ce avec quoi nous créons une relation. En permettant cette résonance, chaque relation devient une occasion d’apprendre quelque chose sur nous-mêmes. En étant ouvert à l’impact en nous d’un paysage, d’un arbre, d’un tableau, d’une personne, d’un papillon, d’une mouche, … en termes de sensations, de sentiments, d’émotions, de pensées, … nous réalisons de nouvelles parties de notre conscience. Nous augmentons notre champ de possibilités et d’épanouissement puisque nous ne pouvons reconnaître à l’extérieur que ce que nous avons déjà reconnu à l’intérieur !

« Apprenez. Ne continuez pas à chercher un grand professeur macho, apprenez d’une petite fleur, combien sa vie est subtile, combien ses pétales sont beaux et doux, combien son parfum est grand, combien sa couleur est belle. » – Yogi Bhajan

Pendant notre enfance, nous avons été conditionnés par notre éducation et notre environnement social à définir ce qui nous rendrait heureux sur la base de croyances et d’opinions. Nous avons créé un moi imaginaire de qui/quoi nous devrions être pour atteindre cet objectif de bonheur ! Ce moi imaginaire projeté est « protégé » par nos souvenirs, nos identifications et nos habitudes. Il attire constamment les mêmes pensées, générant les mêmes réactions aux circonstances, les mêmes sentiments, les mêmes émotions et les mêmes actions. Nous sommes comme des hamsters dans une roue !

Notre corps « stocke » ce moi conditionné subconscient et réclame notre attention pour le laisser partir et trouver son potentiel optimal : santé, paix et liberté de mouvement.

Ce mois-ci, il est temps de vous demander ou de demander à votre corps physique ☺

Qu’est-ce que je fais pour être une bonne personne et qui me fait me sentir mal ?

Qu’est-ce que je ne fais pas (de peur d’être une mauvaise personne) qui me ferait me sentir bien ?

 » Quelle est la différence entre la spontanéité et l’impulsivité ?

Une impulsion est basée sur la mémoire, sur le conditionnement. C’est souvent une réaction émotionnelle. Observez en vous la différence avec un geste spontané, dicté par la nécessité, qui ne vous offense pas, ni vous ni votre entourage, parce qu’il n’est pas intentionnel. Apprendre à se connaître est l’essentiel et cela nécessite de se libérer de toute imagination, de toute comparaison, de toute évaluation. Ce que nous appelons l’éveil spirituel est la simple observation que l’image créée est une illusion ». – Jean Klein, L’insondable silence.

KRIYAS ET MÉDITATIONS

2 méditations pour faire l’expérience d’un sens plus profond de soi, basé sur nos réalités intérieures.

Méditation Pratyahar

Méditation pour expérimenter Pratyahar

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