Le chiffre 8 du mois d’août est en résonance avec le chiffre 8 de cette année (2+0+2+4=8), ce qui, ce mois-ci, intensifie notre expérience de vie.
8 est le corps pranique, le flux d’énergie dans nos nadis. Les nadis sont des canaux énergétiques à l’intérieur de notre corps et de notre aura. Le corps pranique est très lié à notre respiration, au flux (entrant et sortant), à notre vitalité et à notre santé, à notre pouvoir, à notre capacité à gérer nos ressources, à notre besoin de contrôle, à l’équilibre entre donner et recevoir, à notre prospérité, …..
La prospérité n’est pas une question de quantité (combien nous possédons, combien d’expériences nous avons, à quel point notre vie est unique et spéciale, combien de cours spirituels nous suivons, combien d’adeptes et de » j’aime » nous rassemblons sur les médias sociaux, …) mais il s’agit de la profondeur et de l’intensité de notre expérience de la vie à chaque instant, à chaque respiration. Il s’agit de la conscience du flux de prana dans nos nadis et de ses qualités. C’est aussi la conscience de l’endroit où le flux est bloqué, ce qui peut se traduire par une douleur dans notre corps physique.
D’un point de vue yogique, ce que la vie nous offre n’est jamais « bien » ou « mal ». Ce qui conditionne notre jugement sur la vie (mal / bien, trop / trop peu, …), ce sont nos propres filtres subconscients de survie qui disent oui ou non à la vie dans le but de nous sécuriser en fonction de nos expériences passées.
Si nous sommes déjà stressés ou si la vie nous semble une menace parce que notre système nerveux est bloqué en mode de survie, tout ce que la vie nous offrira sera vécu par notre subconscient comme une gâterie. De même, nous utiliserons notre esprit pour justifier nos résistances et nous utiliserons notre prana (énergie) pour contrôler la réalité afin d’éviter d’être submergés. Cela ne veut pas dire que nous arrêtons de faire des choses, nous pouvons encore être très actifs, mais cela veut dire que nous arrêtons d’écouter. Nous ne pouvons plus rien accepter, même les enseignements spirituels ne peuvent plus être intégrés dans notre vie. Il semble que nous soyons figés et tendus à l’intérieur, et cela peut même se traduire par beaucoup de douleur. La vie ne se passe pas à l’intérieur, mais surtout à l’extérieur.
Conséquences de cette situation :
* Nous pouvons nous sentir seuls et émarginés, même si nous avons de multiples interactions sociales.
* Nous pouvons être déconnectés de notre corps physique qui réclame de l’attention.
* Nous pouvons traverser la vie sans profondeur. Même si nous accumulons de nombreuses expériences, elles ne nous nourrissent pas, et nous pourrions même vouloir en faire toujours plus pour lutter contre ce vide et cette vacuité.
* Nous pouvons être pris par notre esprit, trop analyser, trop évaluer, trop juger et comparer, trop critiquer, trop blâmer (notre famille !) … Cette suractivité de l’esprit nous donne l’impression d’être aux commandes et de contrôler notre vie. Nous finissons par vivre dans le passé ou dans le futur.
* Nous pouvons nous sentir constamment épuisés et avoir du mal à dormir.
* Nous pourrions constamment chercher des solutions à l’extérieur de nous : le plus grand guérisseur, le maître absolu, l’enseignant le plus célèbre, ….
* Nous pouvons dépenser beaucoup d’énergie pour nous intégrer, être acceptés et appréciés.
Nous pouvons voir différentes dimensions du 8 en nous-mêmes :
- Verticalement : vers le bas/matériel/instinctif et vers le haut/spirituel/intuitif,
- Horizontalement : gauche/lune/réceptif/esprit et droite/soleil/actif/vitalité
- Horizontalement : arrière/passé/mémoires et avant/futur/projection.
Tous ces 8 se rencontrent dans le cœur où il y a un mouvement et une expérience constants.
Lorsque nous sommes enfermés dans un mode de survie, nous sommes enfermés dans certaines polarités de ces 8 et nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour rester dans cette configuration statique puisqu’elle est sûre. Nous dépensons notre énergie à contrôler notre partenaire, nos enfants, nos amis, notre nourriture, notre environnement, … pour rester à tout prix dans cette forme statique de notre corps pranique qui se reflète également dans notre système nerveux. Une respiration conditionnée (courte et superficielle) est le prix à payer pour rester dans cet état de vie illusoire et superficiel.
Être prospère, incarner la prospérité, ne peut se faire que si nous sommes détendus. Lorsque notre système nerveux est sur le parasympathique, nous permettons le mouvement constant, nous permettons aux polarités de nous toucher et de nous confronter, nous voyons la richesse et la beauté de chaque instant, nous acceptons de recevoir et de lâcher prise. Nous réalisons lentement que dans ce à quoi nous résistons, il y a une ressource qui nous attend une fois que nous avons fait l’expérience de la résistance dans notre corps (sensations et peut-être émotions).
Le cœur, lieu où les polarités se rencontrent et où nos contradictions et conflits intérieurs peuvent être contemplés, nous donne accès à notre essence et nous permet d’embrasser la vie, de surfer sur les vagues et de jouir de la félicité.
« La tête est un ordinateur. Le cœur a la puissance de 108 soleils. Le centre du cœur est le plus puissant de tous les centres. Lorsque vous priez avec la tête, cela prend beaucoup de temps – vous devez passer par l’intellect, la pensée, les circonstances, l’environnement, l’espace et le temps. Lorsque vous chantez ou priez à partir du cœur, c’est intemporel, sans espace et absolument efficace. » Yogi Bhajan
KRIYAS ET MÉDITATION
Kriya 1 Sortir le corps de la détresse
Stimuler le système nerveux parasympathique, se détendre et se reconnecter au corps physique, accueillir les sensations sans jugement.
Kriya 2 Expérimenter la relation entre le corps pranique et le corps physique
Augmenter la conscience du flux de prana dans notre corps.
Favorise la vitalité, l’énergie, la sensibilité et l’intuition.
